Tout le monde cherche le bonheur et certains, pour y arriver, utilisent des objets porte-bonheur. Les plus célèbres sont le fer à cheval, le trèfle à 4 feuilles, la patte de lapin, la coccinelle, l’étoile filante et le Maneki-neko.
Le fer à cheval : un objet porte-bonheur qui protège du mal
Le fer à cheval qui sert à protéger les sabots des chevaux est devenu un symbole de bonne fortune et de chance. Il fait partie des plus célèbres objets porte-bonheur au monde. Certaines personnes le suspendent au-dessus de la porte d’entrée d’une grange ou encore d’une maison pour permettre à la chance d’entrer facilement.
D’autres légendes affirment aussi qu’il fait partie des objets porte-bonheur capables d’éloigner les mauvais esprits. Une légende indique même que cet objet fait fuir les démons. Cette légende parle d’un maréchal-ferrant qui a reçu la visite du diable. Ce dernier voulait se faire fixer des fers à cheval.
Le maréchal-ferrant lui a demandé de lui montrer ses pieds et c’est là qu’il s’est rendu compte qu’il s’agissait du diable étant donné que la personne avait des pieds de bouc. À cette époque, les chevaux étaient enchaînés avant la pose de fers à cheval. Le maréchal-ferrant a donc demandé au diable de s’enchaîner et ce dernier a accepté sans soupçonner quoi que ce soit.
Une fois enchaîné, le maréchal-ferrant l’a tellement torturé que le diable l’a supplié pour qu’il arrête. En contrepartie, le maréchal-ferrant a demandé au diable de promettre de ne plus jamais s’approcher d’un fer à cheval ou encore d’un lieu qui dispose d’un fer à cheval à son entrée. Cette histoire a fait de cet objet un célèbre porte-bonheur.
Le trèfle à 4 feuilles : une chance sur dix milles de la trouver
Le trèfle à 4 feuilles est très rare. Cette rareté s’explique par le fait que ce genre de trèfle résulte d’une mutation génétique selon l’Université de Géorgie. Pour les chrétiens, un trèfle à 4 feuilles indique l’espérance, la foi, la charité et la chance. D’après la légende, en partant du jardin d’Éden, Ève a pris un trèfle à 4 feuilles pour se rappeler de la belle vie qu’elle a perdue.
Après le fer à cheval, le trèfle à 4 feuilles fait partie des objets porte-bonheur les plus populaires, car d’après une autre légende, il peut chasser les démons. Il permet même de percevoir la présence d’esprits maléfiques. Une autre légende indique aussi que ces 4 feuilles représentent la renommée, la richesse, l’amour et la santé, bref presque tous les ingrédients du bonheur.
La patte de lapin : un porte-bonheur qui a résisté à la chasse aux sorciers et à l’Église Catholique
Un lapin peut procréer dès qu’il a atteint 4 à 6 mois. Le résultat donne environ 10 lapereaux par lapine et une lapine peut mettre bas deux fois par an. Le lapin est donc très fécond et c’est d’ailleurs de cette caractéristique que vient la légende qui concerne sa patte.
La patte de lapin fait partie des objets porte-bonheur utilisés depuis des siècles, car il symbolise la fécondité. Cette patte a connu une baisse de popularité vers le Ve siècle av. J.-C., car ceux qui le portaient comme talisman étaient considérés comme des sorciers.
Elle a très vite retrouvé sa gloire, car une légende indiquait qu’elle protégeait des mauvais sorts. Cette patte a de nouveau perdu sa cote après que l’Église Catholique ait considéré ce symbole de fécondité comme de la lubricité païenne, mais arrivée à la Renaissance, la patte de lapin figurait de nouveau parmi les objets porte-bonheur les plus prisés.
Il y en a qui disent que ce sont les pattes arrières qui portent vraiment bonheur et chance. D’autres affirment que seule la patte d’un lapin tué un vendredi 13 peut porter bonheur.
La coccinelle : la bête à bon Dieu
Au Moyen-âge, à l’époque du roi Robert II, un prisonnier devait être exécuté. Il criait qu’il était innocent, mais personne ne l’a écouté. Arrivé au jour de l’exécution, il s’est mis à genoux. Une coccinelle s’est ensuite posée sur son cou avant que le bourreau n’ait pu faire l’acte meurtrier.
Ce dernier a tenté de chasser la coccinelle, mais elle est restée sur le cou du condamné. Le roi a assisté à cette scène et a considéré cela comme étant une intervention divine. Il a donc épargné la vie du prisonnier. Après, des preuves de l’innocence de la personne apparaissent peu à peu.
Une autre légende raconte que des fermiers ont fait appel à la Vierge Marie, car leurs cultures étaient ravagées par des pucerons. La Vierge a répondu à leur appel en envoyant des milliers de coccinelles. Ces dernières ont dévoré les nuisibles. Suite à ces légendes, la coccinelle est devenue un des objets porte-bonheur les plus prisés surtout par les jardiniers.
Lire aussi :Â Le mauvais Å“il existe-t-il vraiment ?
Étoile filante : des bouts de mèches provenant des anges
L’étoile filante figure aussi parmi les objets porte-bonheur les plus célèbres. La légende autour d’elle remonte à l’époque où l’homme ne savait pas que cette étoile est en fait un petit morceau de comètes qui brille et qui file à la suite d’une combustion.
C’étaient des chrétiens qui associaient l’étoile filante au bonheur et à la chance autrefois. Ils pensaient que les anges étaient les auteurs de ce phénomène. D’après la croyance, les anges allumaient des bougies et laissaient échapper quelques mèches enflammées.
Étant donné qu’un ange était en train d’allumer une bougie céleste, c’était l’occasion idéale pour faire un vœu, pour exposer des souhaits. Bien que cette croyance date d’il y a de ça des siècles, les étoiles filantes font toujours partie des objets porte-bonheur les plus appréciés actuellement.
Maneki neko : le chat qui porte bonheur
Le Maneki neko est un chat qui salue. Il est souvent posé à l’entrée d’un bâtiment commercial. S’il salue avec sa patte droite, il symbolise la fortune et l’invite à entrer dans le bâtiment. S’il salue de sa patte gauche, il invite les clients et apporte donc la fortune aux commerçants, hôtels, etc.
Il peut aussi saluer avec ses deux pattes. Dans ce cas, il symbolise à la fois la chance et le bonheur surtout sur le plan financier. De nombreuses légendes ont fait du Maneki neko un des objets porte-bonheur les plus célèbres. Parmi ces légendes, il y a celle de l’époque Edo (1603 à 1868).
C’est l’histoire d’un seigneur qui s’est abrité sous un arbre près d’un temple un soir d’orage. À la porte du temple, un chat semble lui faire signe d’entrer. Il a fini par céder et est entré. Le temps qu’il arrive dans le temple, la foudre a frappé l’arbre où il s’est abrité. Reconnaissant envers le chat et son propriétaire (un moine), le seigneur leur a donné une coquette somme d’argent.